Le modèle associatif a fortement évolué ces dernières années. Les attentes des différentes parties prenantes (financeurs, usagers, partenaires bancaires) sont de plus en plus fortes, la situation budgétaire des associations est de plus en plus tendue (baisse des subventions, incitation au regroupement…). Dans cet environnement en mutation, l’enjeu pour les associations est de pérenniser leur structure, sécuriser les emplois et repenser leur organisation.
1. Analyser la situation de l’association de manière globale
Prenons l’exemple de la crise financière. Le manque de trésorerie est l’indicateur d’alerte incontournable mais il n’est qu’un symptôme des difficultés de l’organisation. L’analyse budgétaire est une variable à maîtriser mais elle n’est pas une finalité à elle seule. En effet, les causes peuvent être multifactorielles, les risques inhérents à la vie de l’association sont multiples :
> Démission des membres importants du bureau
> Des délégations imprécises entre le président et son directeur
> Des administrateurs peu impliqués par la situation de l’association
> Confusion des fonctions bénévoles et salariées
> Une responsabilité employeur non considérée
Le modèle économique de l’association doit donc être analysé au travers de trois leviers essentiels : la finance, l’organisation et la sécurisation juridique.
Il convient alors pour les dirigeants associatifs d’exprimer l’impact de leurs actions, d’actualiser les statuts et de définir une gouvernance efficace pour prendre les décisions. Il s’agit de proposer un projet associatif en phase avec les besoins du territoire et de formaliser un organigramme fonctionnel qui valorise toutes les compétences.
2. S’appuyer sur des outils de pilotage financiers
En complément d’une organisation cohérente, il convient pour l’association de piloter ses ressources financières en s’appuyant sur des outils :
> Diagnostic de la situation
> Mesure des besoins
> Budget prévisionnel
> Plan de trésorerie
> Tableaux de bord et tableaux de suivi
> Plan de financement
Il est recommandé à l’association d’analyser sa situation financière pour évaluer son besoin de consolidation. Elle doit définir son niveau de trésorerie long terme disponible et le rapprocher de ses besoins. L’association doit maîtriser le niveau de trésorerie suffisant pour faire face aux décalages de trésorerie de court terme, mais également de sa capacité à autofinancer des projets.
3. Diversifier ses sources de financement
La structuration financière et organisationnelle de l’association impacte directement sa relation avec son partenaire bancaire. Pour diversifier ses ressources, l’association peut notamment recourir à l’emprunt pour des besoins ponctuels, saisonniers ou pour des financements d’équipement.
L’obtention du crédit bancaire est notamment conditionnée à la vérification de deux outils : le budget prévisionnel et le plan de trésorerie. L’association présente également des délégations de pouvoir claires et précises pour l’ouverture d’un compte bancaire, la conclusion d’un emprunt ou la réalisation de placements au nom de l’association.
Par ailleurs, l’association peut diversifier ses ressources par le financement participatif et le mécénat.
Le pôle TGS France spécialiste du secteur associatif est aujourd’hui structuré pour accompagner les associations de manière globale, par le mise en perspective des trois piliers : l’organisation, les finances et le juridique.